Lorsque vous débutez, le manque de confiance vous fait souvent dire : « Je ne suis pas bon commercial, je ne sais pas vendre ».
Pourtant, si vous en êtes arrivé là (créer votre propre emploi), c’est que vous êtes convaincu de vos compétences.
Vous savez que la prestation sera de qualité puisque celui qui va la réaliser, c’est vous ! Cela doit donc faciliter votre relation client.
Si vous n’êtes pas convaincant, revenez sur les étapes précédentes et améliorez votre concept, en renforçant les points faibles, ou ciblez davantage vos prestations en ne proposant que ce que vous maîtrisez aujourd’hui.
Il ne servirait à rien de vendre quelque chose à laquelle vous ne croyez pas !
Une fois prêt, vous allez passer au concret en prospectant pour votre propre compte ; ce sera le meilleur moyen de tester la pertinence de vos services et de les repositionner si besoin.
Le nerf de la guerre est d’avoir des clients et non de faire de la production.
Passer de longues journées devant votre écran ne fera qu’augmenter votre fatigue et votre capacité à commercialiser vos services.
N’ayez pas qu’un seul client ; vous en seriez dépendant.
Surtout au début, la majeure partie de votre temps doit être consacrée au développement commercial, quitte à sous-traiter votre surplus d’activité.
La question est à la fois cruciale et tout à fait courante, deux bonnes raisons d’en préparer la réponse à l’avance.
De la découverte des besoins du client à l’enchaînement des arguments, la présentation commerciale résulte d’un savant mélange de techniques.
Il va vous falloir concentrer en trois ou quatre phrases les grands arguments qui font de vous le prestataire idéal. Là encore, inutile de tergiverser. Le moment est venu de placer un condensé de votre argumentaire de vente.
Mener cette phase avec brio est essentiel, car ce sont les besoins du client qui vont, ensuite, décider de la trame suivie pour la présentation.
Montrez surtout ce que vous pouvez apporter à l’entreprise (ne vous demandez pas ce que l’entreprise peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour l’entreprise).
Mais cette phase doit être très brève. Il s’agit, en quelque sorte, d’une courte introduction, qui doit allécher le prospect sans, toutefois, trop en dévoiler sur l’offre.
Pas question de fabuler, mais n’hésitez surtout pas à vous mettre en avant. C’est exactement ce qui vous est demandé.
Aussitôt après vous devez passer à la découverte des besoins spécifiques de son interlocuteur.
Obtenir des accords partiels au terme de la phase de découverte et de la phase d’argumentation en reformulant les besoins du client et les arguments comblant son attente.