Venant du Japon, un concept de camion de voyage nous permettrait de faire du télétravail de n’importe où, mais d’autres idées encore plus folles, émergent pour télétravailler plus et faire du GreenWashing !
Dotée d’un sens aigu des affaires, Mitsubishi a lancé un nouveau concept : le camion-télétravail. Selon eux :
Affirmer que les habitudes de travail ont changé depuis l’épidémie de Covid-19 n’est plus très original.
Ceci pas uniquement en raison de problèmes d’approvisionnement ou du développement de nouvelles mobilités.
Du coup, ces nouveaux véhicules ont fait leur apparition pour s’adapter au télétravail ! Et qui s’appuie sur une idée dite « d’appropriation du pouvoir de guérison de la nature ». En somme, ces véhicules permettraient de se connecter avec l’extérieur et de se détacher du stress généré par des réunions successives.
Description copiée/collée de cette page : Le poste de travail à double écran et la table et le banc rétractables sont bien configurés pour le travail, se rangeant facilement dans leurs armoires de rangement lorsqu’il est temps de se déconnecter. Le comptoir élégant en noyer, l’évier et la cuisinière à induction sont à portée de main pour préparer des boissons et des repas légers, et une pièce d’ingénierie soignée transforme un coin du camion en une salle de douche privée grâce à l’utilisation d’une porte accordéon en bois. De plus, un flanc pliable s’ouvre pour former un pont, offrant un endroit parfait pour se détendre.
Selon AutoPlus, ce projet est développé en partenariat avec un préparateur spécialisé dans les véhicules commerciaux, Pabco, ainsi qu’un concepteur de vans de voyage, Dream Drive. Il s’agit plus précisément d’une camionnette légère, nommée NOMADPro. Elle a été réhabilitée comme un bureau itinérant et a été aménagée avec tous les équipements confortables nécessaires. Avec ce véhicule, la marque montre aussi aux usagers sa vision du télétravail : un moment où le confort, le calme et la mobilité sont tout autant privilégiés que le travail.
Dans le même ordre d’idée, on pourrait également imaginer un camion pour faire la grève.
Ou encore se souvenir du gouvernement des Iles Caïman (Royaume-Uni), qui avait lancé en octobre 2020, un programme destiné à attirer « les télétravailleurs du monde entier » !
Télétravailler aux Îles Caïman est possible si vous gagnez plus de 100.000 dollars par an
Tout en précisant : « Pour être éligible, il faut gagner au minimum 100.000 dollars (environ 85.000 euros) par an », selon CNBC.
Peut-être que prendre un vélo suffira.
C’est ce qu’a pensé Buck qui surfe sur l’une des tendances actuelles est celle des « digital nomades », c’est-à-dire l’utilisation des outils numériques pour travailler de n’importe où afin d’être le plus mobile possible.
Et c’est aller encore plus loin avec la cabine dans un Monoprix de Kabin:
Kabin, la première box innovante de micro-working s’installe au Daily monop’ des Ternes ! Kabin propose un espace de travail connecté et entièrement équipé pour assurer confort et confidentialité.#nouveauté #innovation pic.twitter.com/nc7pDG4jCm
— Monoprix (@Monoprix) January 27, 2021
Retournons au Japon, avec les CocoDesk qui proposent tout le confort nécessaire pour télétravailler en attendant son métro. Ce sont des box individuels installés dans les couloirs du métro qui permettraient à n’importe qui de travailler « au calme« .
Pour conclure voici la carte des espaces de Coworking :
On peut laisser le mot de la fin à Philippe DOUILLET, ergonome et diplômé de droit social. Il est aussi chargé de mission à l’ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) au département « Santé et Travail » :
De nombreux travaux de psychologie du travail et d’ergonomie ont montré que le facteur du lien social est primordial pour être bien au travail, et cela se construit dans la réalisation du travail en collectif, les relations quotidiennes aux autres, les échanges formels et informels. Malheureusement, le télétravail à grande échelle risque d’accentuer l’individualisme au travail dont, par ailleurs, on a montré les limites même sous l’angle de la performance.
Et pour finir, voici un lien vers un outil anti greenwashing de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour éviter de dire que les entreprises “se donnent une image écologique et sociale alors qu’elles ne font aucun véritable effort sur ces enjeux” : https://communication-responsable.ademe.fr/antigreenwashing