5euros, une plateforme depuis 2013
5euros est une aventure qui a commencé il y a déjà plus de 10 ans avec une conception et une première version sortie en 2013.
Dès sa sortie, cette plateforme avait un but : rendre le freelancing simple et accessible en proposant aux visiteurs d’acheter des services comme ils achèteraient des produits.
Côté vendeurs, ils ont toujours voulu rémunérer les freelances à leur juste valeur et pensent avoir réussi : 1 € quel que soit le montant de la commande avec ComeUp Plus.
Pourquoi changer de nom ?
5euros change de nom pour devenir ComeUp. Ils ne sont pas rachetés, ils ne lèvent pas de fonds, et continuent « à être maîtres à 100 % du projet » mais nous devons évoluer en termes d’image et surtout pour partir à l’international.
Selon un communiqué cette nouvelle identité, plus forte renverra une image plus positive de la plateforme et des vendeurs qui y proposent des prestations. C’est une façon de se détacher de cette image que pouvait renvoyer le nom “ 5euros ”.
Les utilisateurs de la plateforme le savent, nous sommes bien loin d’un modèle à “ tout à 5 € ”. Il n’y a jamais eu que des prestations à 5 € grâce au système d’options comme le traduit le panier moyen qui a toujours été bien au-dessus de 5 €, et qui ne cesse d’augmenter pour atteindre 55 € aujourd’hui. Nous sommes une véritable référence sur le marché des plateformes des freelances, il nous fallait donc un nom qui reflète cette position.
“Come up” signifie littéralement “s’élever / sortir / germer”. Et cela correspondrait bien aux valeurs de cette entreprise qui a vocation à aider les freelances et les porteurs de projets à se développer, à donner une nouvelle dimension à leur activité.
C’est un nom facile à mémoriser et simple à prononcer outre-Atlantique. Nous sommes sûrs qu’il s’imposera encore plus fortement comme une référence sur le marché des plateformes de freelances.
Fini les microservices ?
Si ce changement de nom est une bonne chose, il en reste que le nom de domaine 5euros.com restera dans les mémoires et associé à la notion de microservice. Ce qui parraissait péjoratif pour les télétravailleuses et télétravailleurs indépendants.
D’ailleurs il est précisé sur le site :
Ainsi, le terme « microservice » ne sera plus utilisé, nous parlerons désormais, tout simplement, de services. Ce seront les seuls changements visibles pour les internautes.
En effet, l’infrastructure et le fonctionnement du site restent les mêmes. Pas besoin de recréer un compte, les utilisateurs de 5euros n’auront qu’à utiliser leurs identifiants de connexion pour se connecter à ComeUp. Factures, informations personnelles, commandes, conversations : tout sera disponible à l’identique sur ComeUp.
5euros.com, un clone de Fiverr ?
Voir la fiche relative à cette plateforme que nous avions référencé cette plateforme dans les sites permettant de trouver du télétravail.
Pour nous et pour d’autres, ce site reprenait le concept du célèbre Fiverr qui avait lancé une version française sur alors que la quasi totalité des indépendants et des freelances était fragilisée par la crise de la Covid, Fiverr, la très populaire plateforme israélo-américaine de connexion entre entreprises et indépendants, s’était lancé en France le 28 avril prochain. En exclusivité pour Forbes France, Peggy de Lange, en charge du développement international de Fiverr expliquait les raisons de ce choix.
Certains dénoncent la Gig economy, synonyme d’une « low-costisation » des services ?
Comment évaluez-vous le marché français ?
La Gig-Économie et les algorithmes de sélection
Après avoir expérimenté la plupart des plates-formes de marché indépendantes, Lars, basé à Stockholm, qui est écrivain et traducteur, s’est installé sur Fiverr en septembre 2021. En moins de six mois, il réalisait un bénéfice mensuel compris entre 5 000 et 6 000 dollars après que la plate-forme ait pris sa part. . Même s’il travaillait à plein temps pour répondre aux demandes de ses clients, il était satisfait de la façon dont les choses avançaient.
Puis en octobre, toutes les promotions de concerts de Lars ont été désactivées, ce qui signifie qu’il ne pouvait pas payer la plateforme pour promouvoir son profil, et ses revenus ont pris un énorme coup. « J’étais toujours en haut de la première page de recherche de Fiverr avant, puis en un clin d’œil, tous mes concerts étaient au bas de la toute dernière page », explique Lars, qui, comme tous les autres travailleurs de concert dans cette histoire, a parlé à WIRED sous condition d’anonymat pour éviter des représailles. « Je n’ai pas de mauvaises critiques publiques, mais on m’a dit que j’avais été déclassé en raison de ‘problèmes de qualité' ». Ses revenus mensuels ont chuté de 1 000 à 2 000 dollars.
Il dit que lorsqu’il a contacté Fiverr pour obtenir de l’aide, ils l’ont peu rassuré. On lui a dit de ne pas s’inquiéter, car les classements changent tout le temps. « Mais c’est un mensonge—ils ne font que m’éclairer et me dire que ce n’est pas vrai », dit-il. « Ils n’ont pas pu fournir plus de détails sur la raison pour laquelle ils l’ont désactivé. »
Comme beaucoup d’autres travailleurs de l’économie des concerts, Lars est piégé dans un cauchemar kafkaïen, à la merci d’avis d’utilisateurs en constante évolution, de mesures de performances et d’algorithmes opaques. Bien que ce phénomène d’insécurité de la réputation ne soit pas nouveau, il exacerbe un environnement économique déjà difficile pour la main-d’œuvre en expansion de l’économie des concerts. Les travailleurs de toutes sortes se tournent vers des bousculades secondaires pour faire face à des niveaux élevés d’inflation. Selon la société de technologie logicielle Qualtrics, 38% des travailleurs américains ont cherché un deuxième emploi, tandis que 14% envisagent de le faire, les parents étant particulièrement susceptibles de chercher à combler les lacunes. C’est la même histoire en Europe : 34 % des travailleurs basés au Royaume-Uni ont un deuxième emploi, tandis que 15 % sont déterminés à en obtenir un pour joindre les deux bouts.
Une étude menée dans des villes telles que Londres, New York, San Francisco, Los Angeles et Manille par des chercheurs de l’Université de Bristol et de l’Université d’Oxford a révélé que la majorité des travailleurs de la Gig économie se sentent menacés par les processus de rétroaction. Et les entreprises technologiques ne font qu’aggraver le problème, laissant les télétravailleurs inquiets pour leurs revenus futurs et encore plus exposés financièrement au milieu de la crise du coût de la vie.
GIG ECONOMY
La gig economy signifie, littéralement, l’économie des petits boulots.
Le terme, très populaire aux Etats-Unis, désigne principalement les plateformes collaboratives comme Uber ou Deliveroo qui n’emploient pas des salariés mais travaillent avec des micro-entrepreneurs (anciennement auto-entrepreneurs, qui exercent une entreprise individuelle sous le régime fiscal de la micro-entreprise.)
La gig economy incarne un nouveau modèle en plein essor. Au Royaume-Uni, elle représente cinq millions d’emplois, concentrés dans les secteurs de la livraison de nourriture ou la conduite de taxi. Ces emplois temporaires à la tâche et flexibles coûtent peu cher.
Cependant, les travailleurs-indépendants ne bénéficient d’aucune protection sociale et dénoncent tour à tour leurs conditions de travail. Dans le cas d’Uber, leader des plateformes de réservation, les chauffeurs de VTC (véhicules de transports avec chauffeurs) réclament une meilleure rémunération à la course, une baisse de la commission d’Uber et de meilleures conditions de travail. Face à la fronde, les législations pourraient bientôt changer.
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