Il y a 4 types de “télétravailleurs” :
Les prestataires de services : ce sont des freelances et des petites entreprises proposant leurs services, généralement depuis leur domicile.
Les télécentres ou prestataires offshore : ce sont des structures sous-traitant certaines fonctions de l’entreprise, comme la relation clients, la saisie de données, le développement informatique. Pour être compétitifs, les télécentres sont délocalisés dans des pays où la main d’œuvre est moins chère.
Les nomades : ce sont des télétravailleurs salariés, qui pendant leurs déplacements continuent à collaborer avec leur entreprise en accédant ponctuellement à son système d’information à distance.
Les salariés : ce sont des cadres employés par une entreprise dont l’organisation leur permet de travailler depuis chez eux. Cependant, il faut noter que les télétravailleurs salariés non cadres exerçant à plein temps depuis chez eux sont des privilégiés.
L’accord interprofessionnel signé en France le 19 juillet 2005 est appliqué par les entreprises, comme IBM, Microsoft, EDF, ou Renault…
En fonction de la fréquence du télétravail et de son lieu de prestation, le télétravail peut prendre différentes formes :
Le télétravailleur est payé pour travailler, tout ou en partie, à domicile. Le travail est effectué à domicile avec un support d’équipements suffisamment élaborés pour le maintien de liens efficaces entre le télétravailleur, sa hiérarchie et ses collègues.
Le télétravail à domicile a plusieurs variantes en fonction de la fréquence du travail effectué à domicile :
Le travail est effectué en différents endroits, de manière temporaire, au moyen des technologies de l’information et de communication et à raison d’au moins dix heures par semaine.
Le travail peut s’effectuer à partir de divers lieux éloignés de l’entreprise :
Le travail à distance présente différents avantages, tant pour l’individu, que pour le collectif de travail et l’organisation. Cette pratique fait également émerger un ensemble d’enjeux, qui sont liés à la maîtrise du lieu d’exécution du travail et du temps d’exécution du travail (entendu comme les horaires de travail ou le temps presté).
Le travail à distance soulève ainsi diverses questions relatives au contrôle, à l’évaluation de la performance, à la confiance, à l’autonomie, et à la responsabilisation des collaborateurs, à l’implication et au sentiment d’appartenance à un collectif, etc.
Voir https://nwow.bydw.be/travail-a-distance/definitions-et-avantages/