Elle arrive par la convergence de 4 grands domaines technologiques : Les NBIC, c’est-à-dire des nanotechnologies (N), des biotechnologies (B), des technologies de l’information (I) et des sciences cognitives (C).
Les Nanosciences et nanotechnologies (NST) permettent de manipuler des structures à l’échelle nanométrique (1 nanomètre = 1 milliardième de mètre) et de travailler dans l’univers quantique, voir une série de liens sur ce sujet en bas de cette page.
Les canadiens de D-Wave Systems prétendent construire un ordinateur quantique d’ici trois ans !
Des nanochargeurs solaires seront bientôt intégrés à la fabrication de cellules photovoltaïques moins chères et plus productives.
Récemment, une équipe de la Northwestern University, conduite par le docteur Stupp, a annoncé qu’elle avait réparé des moelles épinières endommagées de souris avec des nanomolécules capables de s’auto-assembler en nanofibres à l’endroit où se trouve la lésion.
On peut imaginer une médecine régénératrice qui permettrait de « réparer » un cerveau atteint de la maladie d’Alzheimer.
Avec ses technologies, on pense aussi à la réalité augmentée (voir cette vidéo) et de s’adjoindre une vision nocturne (comme pour les chats) ou un logiciel « Google Inside » !
Avec la biologie synthétique, on aura des progrès dans la robotique, comme cette réceptionniste humanoïde l’Actroid DER .
Qui est, d’ailleurs, à louer au tarif de 3500 USD pour 5 jours.
Liens complémentaires :
- Billet qui résume « les ombres de l’esprit », une théorie surprenante du scientifique Roger Penrose.
- Scio : Introduction à la mécanique quantique, sans jargon technique
- Une vidéo sur la téléportation quantique d’une source à photons au GAP – Université de Genève.